Histoire du Norwegian Epic

Histoire du Norwegian epic

Publié il y a environ 2 jours [2012-09-10, 10:37] par jmv
Histoire du norwegian epicNous connaissons tous les navires de croisières et
nous adorons visiter le monde à leurs bords,
mais ce que nous ne connaissons pas, c'est que
chacun d'eux a son histoire particulière...

Voici celle du Norvegian Epic :

Il y a deux ans, les chantiers STX France de
Saint-Nazaire livraient le plus gros paquebot de
leur histoire. Sans doute aussi le plus innovant,
et clairement le plus complexe, tant d'un point de
vue technique que dans l'administration du projet.
L'accouchement du Norwegian Epic, commandé en septembre 2006 et livré
en juin 2010, se fit d'ailleurs dans la douleur: des relations difficiles avec
le client, la compagnie américaine NCL, alors en pleine restructuration suite
à sa reprise en main par Apollo Management à l'été 2007, l'annulation en 2008
 d'un navire-frère dont la construction venait de débuter, d'importantes modifications
 souhaitées par l'armateur lors de la construction, de véritables défis techniques
 pour un paquebot imaginé pour briser les codes de la croisière, un mystérieux
pyromane sévissant à bord durant l'achèvement, et pour finir un bateau livré
alors qu'il n'était pas encore totalement terminé...

Pour les équipes de Saint-Nazaire, le « C33 », comme on l'appelait au chantier,
fut un projet parfois cauchemardesque. Et il en reste aujourd'hui, quand on en discute
dans l'estuaire de la Loire, un certain « traumatisme ». Ce mastodonte, long de
329 mètres (1,086 pieds) de long est une très belle réussite. L'objectif affiché était
de construire un navire géant bouleversant les codes de la croisière.

Déjà, avec son concept Freestyle (pas de code vestimentaire imposé, pas de
placement fixe à table, démultiplication de l'offre de restauration...) lancé au début
des années 2000, NCL avait apporté une liberté sans précédent à ses clients
par rapport aux standards classiques des paquebots. Mais avec le projet F3,
il s'agissait d'aller encore plus loin. Non seulement en proposant encore plus
de formules de restauration (21 au total), mais aussi en initiant une
nouvelle approche en termes d'animations et de spectacles. L'exemple le plus frappant
 est le Spiegel Tent, un restaurant sous chapiteau de cirque au centre duquel
se produisent durant le dîner des artistes et acrobates.

On notera aussi l'énorme toboggan du pont piscine, le Spice H2O en gradins
sur l'arrière, ou encore la présence d'un Ice Bar, sans parler de la grande discothèque,
avec ses lits à baldaquin au bord de la piste de danse et sa décoration très «exotique».
Aujourd'hui, deux ans après sa livraison, le Norwegian Epic a fait ses preuves.
Certes, le concept des cabines, très innovant, n'a pas plu à tout le monde.

Certains défauts ont pu être corrigés, mais d'autres, comme un certain manque
de place pour circuler dans les cabines standards, sont structurels
(NCL a d'ailleurs décidé de revenir à des cabines conventionnelles
sur ses prochains paquebots). Moyennant quoi, ces chambres sont des plus
agréables et leurs cloisons incurvées comme leur décoration en font des
lieux très intimistes et cosy. Et, si leur configuration est rédhibitoire
pour une petite partie de la clientèle (moins de 10% selon les études) attachée
 aux cabines classiques, elles ont aussi trouvé de véritables adeptes,
 notamment chez les jeunes.

Le Norwegian Epic, qui est exploité dans les Caraïbes l'hiver et en
Méditerranée l'été, accueille d'ailleurs un public à la moyenne d'âge plus
basse que d'habitude. Deux paquebots de cette compagnie arrêteront
à Québec cet automne, le Norwegian Dawn et le Norwegian Gem.

Source : Gilles jobidon.com 

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